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L'essentiel par l'éditeur
Le droit moral du maître d'œuvre protège l'originalité de ses créations architecturales, lui permettant de s'opposer à toute modification non justifiée de son œuvre. Ce droit, inaliénable et perpétuel, garantit le respect de son nom et de son œuvre, même après la résiliation de son contrat. Les modifications sont permises uniquement pour des raisons esthétiques, techniques ou de sécurité publique. En cas d'atteinte, le maître d'œuvre peut engager des actions légales pour obtenir réparation.
La protection de l’œuvre de l’architecte ne peut jouer que lorsque l’œuvre est originale et personnelle, ce qui signifie qu’elle doit comprendre des signes distinctifs des autres œuvres. L’originalité de l’œuvre de l’architecte réside dans tous les éléments (plans, croquis, maquettes, supports photographiques, vidéo ou informatiques, ouvrages, etc.).
C’est l’architecte qui devra apporter la preuve de ce caractère original, et le juge en appréciera la véracité.
A noter
L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre ( CPI, art. L. 122-1 ).
Dès lors, l’architecte pourra inscrire son nom sur son œuvre. Cela lui permettra d’empêcher les éventuelles modifications et/ou dénaturations de son œuvre.
Le juge retient parfois que l’œuvre...
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